Maintenant
nous abordons un chapitre où vont se mêler anecdotes,
statistiques et commérages de toutes sortes. Comme d'habitude,
nous ne donnerons pas trop de détails, le cas échéant,
sur les personnes mises en cause afin de ménager éventuellement
toute susceptibilité. Ces "potins de la commère",
que nous tenterons de classer par affinité, nous amèneront
souvent en Belgique. Rien de plus normal puisque c'est notre mère
patrie à tous !
Pêle-mêle
Sur l'autoroute
vous ramenant en France, alors que vous traversez les Flandres
Occidentales, vous serez surpris et inquiets de lire "RIJSEL"
sur les panneaux indicateurs. Il s'agit tout simplement de LILLE
dont la traduction en flamand donne RIJSEL. L'affaire se corse
lorsque vous apprenez l'existence, dans la province d'Anvers,
d'une localité appelée... LILLE !
Vous avez d'ailleurs intérêt à connaître
le nom des villes en langue flamande. Dans la région ainsi
qu'à Bruxelles les panneaux indiquent en effet : "NAMEN,
LUIK, BERGEN, LEUVEN, DOORNIK"
[425]
...
Le panneau "LUXEMB URG"
[426]
peut, il est vrai, vous remettre dans
la bonne direction !

De nombreux
déplacements ont bien entendu été consacrés
à la chasse au "Deum". Au cours de ces expéditions
dont certaines ont été accomplies en duo, parfois
même en délégation, nous avons rendu des visites
inopinées à des cousines et cousins dont nous venions
tout juste de découvrir l'existence. Ces rencontres nous
ont permis de constater que notre famille avait vraiment le sens
de l'hospitalité. Nous avons, en effet, toujours été
bien reçus, souvent avec chaleur et beaucoup, beaucoup
d'émotion.

Ayant découvert
un abonné du téléphone appelé "DEUM
Optique" demeurant au 25 de l'Avenue de l'Europe à
Annonay dans le département français de l'Ardèche,
vous vous empressez de joindre ce nouveau "Descendant
de Guillaume Deum". Vous surprendrez votre interlocuteur
lorsque vous demanderez à parler à Monsieur Deum.
En fait, l'opticien annonéen a baptisé son magasin
du nom de la petite rivière traversant la ville : la Deume
!

"Adrien
Deume" est un des principaux personnages du chef d'uvre
d'Albert Cohen "Belle du Seigneur" immortalisé
à l'écran par Catherine Deneuve.

Michel Déom
a vraiment la bougeotte. Il est successivement restaurateur à
la Baule, à Paris boulevard St Germain, en Espagne, aux
États-Unis, en Australie. Ensuite, il est chef de travaux
en Nouvelle Calédonie puis en Italie avant de prendre une
retraite bien méritée à St-Nazaire. Ouf !
Mais quelle santé !

François
Déom de Cousteumont est le "collecteur de l'aide
de la terre de Neufchâteau" en 1778
[427]
comme Jehan Deum de Gennevaux l'avait
été en 1548.


Ci-dessus,
vous lisez bien : "Entre Deom Eugène Bertaux administrateur
du prieuré de Longlier, suppliant a lui joint l'acteur
d'office de cette Prevoté
C(ontre) Marguerite Chauvaux veuve de feu Pierre Thomas de Semel
ajournée."
Cet extrait, daté du 20 octobre 1784, est tiré de
"Jugements de Neufchâteau"
[428]
.
Bien sûr, on se demande ce que signifie ce Bertaux, mais
incontestablement un Deom est bien administrateur du prieuré
de Longlier. Comme il est introuvable dans notre répertoire
de plus de 3 000 individus nés "Deum", on
se prend à rêver : une nouvelle voie est ouverte.
Où va-t-elle nous conduire ? De quelle branche est issu
cet Eugène Deom ? Après un brusque accès
de fièvre, le bon sens reprend le dessus.
Pourquoi a-t-on écrit :
- Deom
Eugène et non Eugène Deom comme on le faisait
toujours
[429]
?
- Que vient
faire Bertaux dans cette affaire ?
Soudain,
la lumière jaillit ! En fait, on a voulu écrire
: Dom Eugène Bertaux, administrateur du prieuré
de Longlier... L'énigme est résolue. Mais quelle
déception !
[430]

En visite
récemment en Lorraine, un membre d'une délégation
japonaise a eu la gentillesse de griffonner notre nom à
la manière nipponne. Voici le résultat :

Nous devons
cependant avouer que :
1. Le texte original a été agrandi deux fois.
2. Aucun expert n'a voulu, pour l'instant, authentifier le document.
C'est donc
sous toutes réserves que nous faisons cette révélation
capitale...
Ci-dessus, - mais tout le monde a pu s'en rendre compte ( ! )
- , c'est la version chinoise de "M. et Mme Déom".
Cet idéogramme a été remis à nos cousins
de Villemomble sur la Grande Muraille de Chine au cours d'un voyage
effectué en 1994.

Simon Déom
et Albert Déom habitaient à Assenois, rue des Bruyères.
La maison de Simon était située en face de celle
d'Albert. Étaient-ils frères ? Cousins germains
? Eh non, de très lointains cousins seulement puisque leur
ancêtre commun, Salomon Deum, est né à la
fin du 16ème siècle !

Le jugement
n° 27 600 du 29 octobre 1836 rendu par le tribunal de
1ère Instance de Neufchâteau mérite
vraiment toute notre attention.
Le garde champêtre de Nivelet trouve, au lieu-dit le "Haut
de Sacogne", un troupeau d'une centaine de bêtes
à laine gardé par Pierre-Hubert Deome dit "Baye",
fils de Jean Deome cultivateur demeurant à Lavaux. Le troupeau
pâturait en liberté dans plusieurs quartiers ensemencés
en genêts et appartenant notamment à Jean-Baptiste
Deome - Petit, propriétaire à Nivelet.
Le tribunal condamne "Pierre-Hubert et son père,
civilement responsable, à une amende de dix francs et à
pareille somme de dédommagement et aux dépens de
la poursuite".
Il faut encore préciser que le garde champêtre de
Nivelet est un certain Gilles-Joseph
Deome résidant
à Nivelet !
[431]
Quels liens de parenté unissent ces quatre personnages
?
Nous l'avons dit, Pierre-Hubert est le fils de Jean de Lavaux.
L'ancêtre commun de Jean-Baptiste de Nivelet et de Jean
de Lavaux est Jean Deum né vers 1620 à Léglise
qui avait épousé Marie Collignon à Huy le
22 avril 1648. Concernant Gilles-Joseph, le garde champêtre,
il faut aller jusqu'à Jehan Deum, le collecteur d'impôts
de Gennevaux de 1548, pour trouver le premier lien de parenté
existant entre lui et les deux autres "Deum" !

Le "Pont
Deum" pourrait bientôt faire son apparition dans
nos bouches ! Il ne s'agit pas d'une plaisanterie. Le docteur
Guy Déom, dentiste à Montréal, a en effet
déposé un brevet enregistré le 30 juin 1998
aux U.S.A. sous le n°5 772 438. Notre cousin québécois
a mis au point un concept de "bridge"
[432]
très conservateur de tissus
dentaires. C'est une infrastructure métallique que le dentiste
insère dans deux dents postérieures ayant des cavités
voisines d'une dent manquante. À l'aide de composite, le
dentiste comble et sculpte le tout.
L'opération est réalisée en un seul rendez-vous
!
[433]

En 1983,
au n°3 660 de la rue Jean Talon Est à Montréal
existait un "nettoyage à sec" qui exerçait
sous le nom et la raison sociale de "NETTOYEUR DEOM ENRG."
Et pourtant, le propriétaire, un appelé Alibay Goulamhoussen,
n'avait apparemment aucun lien avec notre famille !

Le souvenir
du 1er mai 1994 restera gravé dans la mémoire
de toutes les personnes présentes même dans celle
de Guillaume Carly, Guillaume Déom et Guillaume Déom
respectivement nés le 3 mai 1994 à Namur, le 9 juin
1994 à Libramont et le 23 août 1994 à Uccle
!
Cette épidémie s'est prolongée avec les venues
au monde de Guillaume Déom le 28 août 1995 à
Libramont et de... Guillaume Déom le 12 août 1996
à Namur ! D'où nous vient donc cette irrésistible
vague de Guillaume ? Si vous avez une idée, n'hésitez
pas à nous écrire...
Le précédent de la série est né en
1726 à Nivelet ! Entre-temps, nous avons cependant recensé
les naissances d'un Wilhelm Deom en Allemagne à Dudeldorf
en 1815, de deux William Déom en Belgique à Tournai
en 1954 et à Libramont en 1989 et enfin de deux William
Deom aux U.S.A. à New-Bedford en 1946 et à Tell-City
en 1962.
[434]

Parmi les
professions rarement exercées par des "Deum",
citons :
- Jean-François,
huilier à Virton en 1786,
- Joseph,
successivement marchand de sel, garde forestier, messager des
impôts et enfin tisserand à Dudeldorf en Allemagne
au début du 19ème siècle,
- Henri-Joseph,
instituteur puis écrivain public à Liège
vers 1844,
- Théodore,
fabricant de pianos à Bruxelles vers 1870,
- Auguste,
batelier et même "capitaine de bateaux à
vapeur" sur la Meuse au cours de la seconde moitié
du 19ème siècle,
- Henri-Joseph,
charbonnier à Paris à la fin du siècle
dernier,
- Clément,
auteur dramatique à Liège au début du 20ème
siècle,
- Joseph,
éclusier à Bisping à partir de 1939,
- Hugues,
footballeur à Seraing vers 1990.
Pierre,
père de "la Hulotte" (voir page 124).

-
Les
Déom d'Halma, près de Wellin, sont appelés
les "cocos d'Halma". N'allez surtout pas
chercher la moindre allusion dans cette expression.
- Les Déom
de Biourge sont surnommés les "Mâlliet".
Là, par contre, il faut comprendre : originaires de Mellier
!
- Dans la
région d'Anlier, vous pouvez par exemple, entendre parler
de Lucien du "Galanthomme" ou de Jean-Marie
du "Colla". En clair, il s'agit de Lucien Déom
de la branche du "Galanthomme" et de Jean-Marie
Déom de la branche du "Colla"
[435]
. On ne sait plus vous dire exactement
pourquoi l'un est un "Galanthomme" et l'autre
un "Colla". Il semble cependant que le premier
soit le descendant d'un Déom parti, pour un temps, vivre
à Paris. Lorsqu'il rentrait parfois au pays, il était
vêtu avec tellement d'élégance qu'on le
surnomma le galant homme ! Quant au second, son aïeul était
tout simplement Jean-Nicolas Déom, dit "Colla"
!

André
de Serémange pensait bien être le seul "Deum"
à avoir été décoré des palmes
académiques. C'est avec le sourire qu'il apprit que Cornélius
Déom de Montréal l'avait devancé. En 1925,
le gouvernement français et Édouard Herriot, son
ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, avait décerné
la même décoration à ce sujet canadien pour
"Services rendus à l'expansion littéraire
française" !

"Attends
Déom, quand le Belge sera retourné...".
Ces menaces s'adressaient à Francis Déom dont la
famille avait définitivement quitté la Belgique
pour s'installer en France dans le département des Ardennes.
Le "Belge", désignait le cousin Marcel venu de
Lamouline passer ses vacances en France. Les cousins faisaient
évidemment équipe et les copains habituels de Francis,
repoussés par les deux compères, juraient de se
venger dès que le clan franco-belge serait dissous à
la fin des vacances.

Quelques
années plus tard, en 1956, ce même Francis alors
cultivateur à Pouru-aux-Bois, se lance dans la météorologie.
Devenu métallurgiste, il s'installe ensuite à Neuvizy
tout en continuant l'observation des phénomènes
atmosphériques.
Aujourd'hui septuagénaire, notre cousin continue de relever,
trois fois par jour, les instruments que Météo France
a placés dans un abri construit dans son jardin. Mais pour
la direction du vent, rien ne vaut le système D, dit-il.
Il suffit de tendre à bout de bras un long morceau de papier
hygiénique le plus fin possible...
Francis est un de ces hommes qui n'ont rien fait dans leur vie
sans passion.
Nous allions oublier de préciser que Francis Déom
accomplit sa mission bénévolement depuis maintenant
plus d'un demi-siècle !

Arrivé
comme domestique à Sberchamps en 1855, Ignace Déom
possède une maison et 12 hectares de terres en 1905 !
[436]

Dans les
"uvres de loi" de Mellier
[437]
on peut lire que Jean de Habay et Marguerite
Deome, demeurant à "Mentons", vendent
leurs biens situés à Gennevaux pour la somme de
cinquante trois écus. Après vérification,
il s'agit de Matton dans le département des Ardennes. Nous
n'avons donc aucune chance de nous trouver quelques droits de
succession sur la Côte d'Azur !

Nos ancêtres
n'avaient pas peur de se déplacer... En 1706, François
Deum de "Vinsville", châtellenie d'Albestroff
en Lorraine, retourne à Menugoutte, près de Grapfontaine,
récupérer la moitié des terres que son père
avait vendues huit ans auparavant et que l'acheteur ne parvient
plus à payer
[438]
. Il faut savoir que la distance séparant
le Val-de-Guéblange de Menugoutte dépasse les deux
cents cinquante kilomètres !

L'oncle de
ce François habitait à Fays-les-Veneurs. En 1683,
il vend pour 48 florins, un jardin à un dénommé
Adam Dumont, "bourgeois de Saussure". Ce dernier
n'a pas l'argent nécessaire
[439]
. Qu'importe, François lui avance
60 florins avec intérêts au denier quinze, soit environ
6,5% !

La descendance
de Louis-Joseph Déom d'Orgeo raconte, aujourd'hui encore,
qu'âgé de 80 ans ce dernier ne ratait pas, avec son
fusil, une hirondelle qui rentrait à l'étable.
S'il faut souligner l'exploit, - une hirondelle vole à
environ 80 km/h -, il faut aussi noter un certain manque de sensibilité
que n'excuse pas entièrement un titre de "grand chasseur
devant l'Éternel".

Au 19ème
siècle, Jacques-Joseph Gustave Déome de Nivelet
(1826-1904) avait fait des recherches généalogiques
qui lui avaient permis d'établir sa filiation directe jusqu'à
Salomon Deum, marchand de bêtes à laine à
Léglise au début du 17ème siècle.

À
propos de recherches, selon un document
[440]
qui nous est parvenu du... Canada une
"Jehanne Déom", née en 1565, aurait été
recensée en 1587 comme habitante de la paroisse de St Laurent
de Montoire-sur-le-Loir dans le Loir-et-Cher ! Les investigations
faites aux archives départementales du Loir-et-Cher sont,
hélas, restées vaines
[441]
.

Lors de sa
séance du 3 février 1934, le conseil communal d'Anlier,
sous la présidence de son bourgmestre, M. Émilien
Déom, "considérant que la vitesse des autos
dans la traverse des sections de la commune est très souvent
exagérée et que partant, il y a lieu de prendre
certaines mesures en vue de prévenir les accidents.
Arrête :
Article 1er. La vitesse maximum des autos et motos
dans la traverse des quatre sections de la commune est limitée
à quinze kilomètres à l'heure.
Article 2. Toute contravention au présent arrêté
sera punie d'une amende de un à vingt cinq francs ou d'un
emprisonnement de un à sept jours."

Joseph Athanase
Dewez, né à Bastogne, avait épousé
Joséphine Adelaïde Déome à Nivelet en
1840. Cette dernière était la fille de Jean-Baptiste
Déome et de Marie-Antoinette Petit, une famille honorablement
connue dans la région. Joseph Athanase, qui fut bourgmestre
de Mellier
[442]
de 1867 jusqu'à sa mort le 15
février 1871, signait curieusement tous les documents "Dewez
Déome". Était-ce pour afficher les liens
unissant sa famille à celle des Déome de Nivelet
ou pour se distinguer de son jeune frère, François
Louis Dewez, qui demeurait également à Mellier où
il exerçait la profession de brasseur ?

Lorsque Mary-Rose
Deom épouse Jules Harbaville, le 16 novembre 1907 dans
le Perry County en Indiana, il est écrit que Mary-Rose
Deom est la fille de Joseph Deom né en France. Ce dernier
meurt l'année suivante. Sur le certificat de décès,
on le dit né en Allemagne.
En fait, Joseph Deom, né Jacques-Joseph Déom, était
né le 19 décembre 1839 à Rulles, en Belgique
!
Les Français ont la réputation d'ignorer la géographie.
Que dire alors des Américains ? Il est vrai, cependant,
que vus des États-Unis, les pays d'Europe sont minuscules...

"Internet"
est un réservoir inépuisable de renseignements de
toutes sortes. Vous trouverez même une annonce en breton
: "Deom da lavar brezhoneg war ar WWW". Ce qui
signifie : "Allons parler breton sur Internet".
Par ailleurs, nous cherchons quelqu'un susceptible de traduire
ce message : "Är skämten snodda fran det fd
underbara zinet SIKA ÄPERA ? Deom är iallafall nästan
lika."
Merci d'avance !
Carnet
rose

Saviez-vous
que des enfants nés du même père et de la
même mère sont dits "germains" ? Des enfants
"utérins" sont nés de la même mère
mais pas du même père alors qu'ils sont "consanguins"
s'ils sont du même père et d'une mère différente.
Enfin, des enfants "adultérins" sont nés
d'un adultère.

À
notre avis, on peut imaginer qu'environ 1 300 personnes nées
"Deum" sont actuellement vivantes ! Si on ne tient pas
compte de l'accent, on obtient une répartition proche de
:
Nés
DEOME
|
7 %
|
Nés
DEUM
|
9 %
|
Nés
DEOM
|
84 %
|
Par ailleurs,
environ 56,5% sont Belges, 20% Français, 12,4% Américains,
9,8% Canadiens, 1% Allemands et le 0,3% restant Norvégiens
ou Suisses.

Au Québec,
la coutume veut que le premier prénom de l'enfant baptisé
soit Marie quand il s'agit d'une fille, et Joseph quand c'est
un garçon. Ainsi ont été baptisés
: Joseph Gérard Wilbrod Jean-Paul Déom, Joseph Édouard
Jacques Déom, Joseph Armand Émile Déom, Joseph
Adelard Jean-Pierre Déom, Joseph Armand Michel Richard
Déom, Marie France Alice Madeleine Déom, Joseph
Alphonse René Déom, Marie Anne Ghislaine Françoise
Déom, Joseph Jules Dominique Déom et Joseph Paul
Bernard Déom
[443]
, tous frères ou surs...
Dans la vie ces très sympathiques personnes sont connues
comme étant Jean-Paul Déom, Jacques Déom,
Émile Déom, Jean-Pierre Déom, Richard Déom,
Madeleine Déom, René Déom, Françoise
Déom, Dominique Déom et Bernard Déom. Chez
nous, il y aurait officiellement huit Joseph Déom et deux
Marie Déom.

Arthur Deom
et Lillian Basinger avaient une ferme en Indiana ainsi que...
seize enfants ! Ils eurent évidemment beaucoup de petits-enfants
mais à l'heure actuelle, il ne reste qu'un seul petit Deom,
issu de cette branche, susceptible d'assurer la pérennité
de notre nom !

Les 16 enfants
dont nous venons de parler sont nés entre 1925 et 1951.
Tous ont vécu, et c'est cela le plus étonnant !
Mathilde Defayette a bien donné 14 enfants à François-Victor
Déom de Montréal mais trois seulement sont devenus
adultes. Le tableau, ci-après, donne les familles composées
de plus de 10 enfants. Mais il y en a sûrement d'autres...
Marie-Florence
Deom d'Evansville qui a mis 12 enfants au monde, est la fille
aînée d'Arthur Deom et de Lilian Bassinger ! Cela
méritait d'être souligné
Dernière
minute : M. Denoël demeurant à Moha (Belgique)
vient de nous signaler que ses grands-parents, Lucien Denoël
et Jeanne Déome, ont eu 17 enfants nés à
Mons (1), Ixelles (4), Uccle (5), et Liège (7) entre 1896
et 1916 !

Sept bébés
portant notre nom sont nés à Luxembourg entre 1938
et 1954 de parents belges demeurant dans la province de Luxembourg.
Six épouses "Deum" ont, en effet, accouché
dans la capitale grand ducale où se trouvait alors la seule
maternité de toute la région.

Henri-Joseph
Lefèbvre
[444]
et Jeanne-Marie Déom de Marbehan
eurent sept garçons nés à Mellier entre 1912
et 1925. La huitième fois fut la bonne : Thérèse
Lefèbvre vit le jour à Mellier le 5 février
1928.
Elisée Léonard et Marguerite Déom de Hollange
n'auront pas ce plaisir. Leurs huit enfants, nés entre
1913 et 1926, sont tous des garçons !

C'est Jacqueline
Déom qui est la plus jeune maman de la famille suivie de
très près par Léontine. La première
avait 15 ans et 3 mois alors que la seconde était âgée
de 15 ans et 5 mois.

Le 27 décembre
1831 à Liège, naît Pauline Déom fille
d'Antoinette Déom et de père inconnu. Quelque temps
plus tard, en consultant les registres de Bruxelles, nous sommes
surpris d'y relever l'acte de naissance d'une Pauline Déom,
le 25 décembre 1831, avec l'annotation suivante :
"...
trouvée le 29 de ce mois à cinq heures du soir dans
la tour de l'hospice des enfants trouvés, âgée
d'environ cinq jours. Elle était couverte de deux bonnets,
d'une chemise et d'un maillot de toile. Avait pour marque caractéristique
un billet sur lequel était écrit : 'Poline Déom,
fille danstoinette Déom'."

Les registres
de l'Hospice des Enfants trouvés nous révèlent
[445]
que Pauline a été découverte
à 17 h 30. Sur un morceau de papier on pouvait lire : "Poline
DEOM fille d'Anstoinet DOEM"
[446]
. Près d'elle se trouvait aussi
un morceau de madras quadrillé violet et jaune. Pauline
fut baptisée à l'Hospice le 30 décembre 1831.
Conformément aux usages, elle fut ensuite placée,
dès le 11 janvier 1832, à la campagne, à
Winksele près de Louvain, chez un Monsieur Antoine Mallaerts.
Malheureusement, elle décéda dès le 19 mai
1832.

Paul Deom
fut sergent-major à l'US Army. Cantonné en Lorraine,
Paul épousa Marie-Claude à Nancy. Le couple a deux
filles. L'aînée est prénommée Nancy
!

Dans la région
de Montmédy, les prénoms des nouveau-nés
étaient souvent précédés de "Marie".
C'est ainsi que les deux garçons et la fille de Marie-Adelaïde
Déom et de Léon Dinon, le boulanger d'Avioth à
la fin du siècle dernier, portaient les prénoms
de Marie Eugène, Marie François et Marie Léonie.

Il est vrai
qu'au 19ème siècle, on prend l'habitude
un peu partout, de donner plusieurs prénoms aux nouveau-nés.
Le premier prénom indiqué est usuel dans plus de
90% des cas, le Québec faisant exception à cette
règle. En Belgique, parmi les autres prénoms donnés
à l'enfant on trouve, non seulement celui du parrain et
de la marraine, mais aussi Ghislain ou Ghislaine. On dit que saint
Ghislain prémunit les enfants contre les convulsions.
Entre 1801 et 1900, 1 261 naissances ont été
comptabilisées mais 24 enfants sont mort-nés. Finalement,
les parents ont donné des prénoms à 573 filles
et à 664 garçons. Joseph ou un de ses composés,
est le prénom de 24% de ces garçons alors que Marie
et ses dérivés récoltent 52% des choix !
Marie-Joseph est en tête de ce "hit-parade", 46
filles ayant été appelées ainsi. Mais toutes
les modes ne durent qu'un temps. Au cours du 20ème
siècle, ces 24% et 52% fondent comme neige au soleil et
sont respectivement réduits à 17,3% et 6,3% au cours
de la première moitié de ce siècle, puis
à 7,5% et à 1% au cours des cinquante dernières
années !

Les deux
tableaux suivants donnent les prénoms les plus fréquemment
utilisés par notre famille toutes périodes confondues.
Pour les
filles :
Prénoms |
Nombre
|
Prénoms |
Nombre
|
Agnès |
7
|
Marcelle |
7
|
Anne |
28
|
Marguerite |
56
|
Anne-Marie |
28
|
Marie |
34
|
Bernadette |
9
|
Marie-Anne |
19
|
Caroline |
10
|
Marie-Barbe |
12
|
Catherine |
48
|
Marie-Catherine |
43
|
Céline |
8
|
Marie-Élisabeth |
25
|
Charlotte |
7
|
Marie-Eugénie |
9
|
Colette |
8
|
Marie-Françoise |
11
|
Danielle |
9
|
Marie-Jeanne |
26
|
Émilie |
7
|
Marie-Joseph |
62
|
Élisabeth |
20
|
Marie-Joséphine
[447]
|
22
|
Françoise |
10
|
Marie-Louise |
15
|
Georgette |
8
|
Marie-Marguerite |
16
|
Hélène |
7
|
Marie-Thérèse |
20
|
Isabelle |
8
|
Marthe |
8
|
Jacqueline |
10
|
Mathilde |
7
|
Jeanne |
41
|
Monique
|
13
|
Joséphine
[448]
|
16
|
Patricia |
8
|
Julie |
7
|
Pauline |
11
|
Louise |
11
|
Suzanne |
8
|
Lucie |
9
|
Thérèse |
14
|
Madeleine |
9
|
Valérie |
8
|
Chez les
garçons : le nombre de prénoms choisis est moins
important. Ces prénoms sont donc portés plus souvent
!
Prénoms |
Nombre
|
Prénoms |
Nombre
|
Albert |
19
|
Jean-François |
18
|
Alfred |
21
|
Jean-Henri |
16
|
André |
34
|
Jean-Joseph |
39
|
Antoine |
14
|
Jean-Nicolas |
15
|
Auguste |
28
|
Jean-Pierre |
13
|
Bernard |
22
|
Joseph |
61
|
Camille |
12
|
Jules |
18
|
Émile |
23
|
Léon |
19
|
Englebert
[449]
|
16
|
Louis |
21
|
Eugène |
14
|
Lucien |
12
|
François |
40
|
Marcel |
12
|
François-Joseph |
17
|
Michel |
24
|
Frédéric |
12
|
Nicolas |
31
|
Georges |
15
|
Nicolas-Joseph |
18
|
Gilles |
13
|
Paul |
17
|
Henri |
21
|
Philippe |
23
|
Henri-Joseph |
32
|
Pierre |
28
|
Jacques |
30
|
Pierre-Joseph |
23
|
Jacques-Joseph |
25
|
René |
16
|
Jean |
67
|
Robert |
22
|
Jean-Baptiste |
48
|
Victor |
18
|
Il
semble peu probable que les recordmen de sélections actuels,
Marie-Joseph chez les filles et Jean pour les garçons,
soient battus prochainement, surtout que beaucoup de nouveautés
arrivent maintenant sur le "marché"...

À
propos de prénoms, Jean-Louis Souverain Déom de
Saints, en Seine-et-Marne, prénomma un de ses fils Souverain.
Quel beau prénom pour un "Deum" !

Parmi les
prénoms "oubliés", citons : Agathe, Arlette,
Clotilde, Édith, Éliane, Évelyne, Lydie,
Nadège, Odette, Paule, Reine, Roseline, Salomé,
Sylvianne chez les filles et Baudoin, Bertrand, Gaspard, Norbert,
Régis, Stanislas chez les garçons.

Nous avons
comptabilisé la venue au monde de 48 jumeaux ce qui représente
presque 3% de l'ensemble des naissances. Il a d'ailleurs fallu
attendre le 13 novembre 1774 pour que le fait se produise pour
la première fois. C'était à St-Phal, dans
le département de l'Aube.
Le tableau,
ci-après, donne la composition des jumeaux nés "Deum"
:
|
Deux
filles
|
Deux
garçons
|
Une
fille et un garçon
|
Allemagne
|
0
|
1
|
1
|
Belgique
|
8
|
16
|
10
|
Canada
|
0
|
1
|
1
|
États-Unis
|
0
|
0
|
1
|
France
|
4
|
4
|
1
|
TOTAL
|
12
|
22
|
14
|
Répartition
des jumeaux
On note que
la moitié de ces 96 enfants sont nés au 20ème
siècle.

À
notre connaissance, il est arrivé trois fois que trois
"Deum" naissent le même jour :
- Le 28
septembre 1859, Marie-Odile Déom à Habaru et les
jumelles Catherine - Apolline et Catherine - Joséphine
Déom à Harzy.
- Le 1er
janvier 1925, Augustine Déom à Fays-les-Veneurs
et les jumeaux Louis et Georgette Déom à Montréal.
- Le 20
octobre 1940, Betty Déom à Namur et les jumelles
Ginette et Yvette Déom à Sprimont.
Par ailleurs,
il est arrivé cent fois que deux "Descendants de Guillaume
Deum" naissent le même jour dans des familles différentes.
Cela s'est passé dans la même paroisse, comme Jean
et Jean-Henri le 13 août 1707 à Léglise, dans
des pays différents, comme Guillaume en Belgique et Mathieu
en Norvège, le 9 juin 1994, ou encore sur des continents
différents, comme Valerie et Nathalie, nées le 17
février 1968 respectivement en Indiana et dans le pays
de Charleroi.

Les bilans
réalisés ici portent sur plus de 3 000 dates
de naissance. Le graphique que vous trouverez sur la page suivante,
montre la "montée en puissance" du nombre de
ces naissances depuis 1646. On remarque trois temps forts : la
fin du 18ème siècle, la période
allant de 1859 à 1866 et surtout les vingt cinq années
qui ont suivi la seconde Guerre mondiale.
Depuis le début des années 1970, on note une très
nette régression. Nous voilà revenus au rythme moyen
de dix, douze naissances par an, comme au début du 19ème
siècle ! Hélas, il semble bien que le mouvement
s'accentue encore en cette fin de millénaire...
En 1961, on a enregistré 30 naissances. C'est le record.
Mais 1948 (29), 1951 (28), 1953 (27), 1965 (26), 1956 (26), 1925
(25), 1931 (25), 1863 (24), 1865 (24), 1922 (24), 1859 (23), 1901
(23) et 1935 (23) ont aussi été des années
fertiles... À notre connaissance, 1998 est l'année
la moins prolifique depuis très longtemps avec seulement
7 naissances "Deum" ! Suivent 1976 et 1996 avec 9 naissances,
puis 1975 (10) et enfin 1967, 1983, 1997 et 1999 (11).
Le graphique de la page suivante montre l'évolution des
naissances dans notre famille depuis le 17ème
siècle. Pour compléter le 20ème
siècle, nous avons ajouté arbitrairement 10 naissances
pour l'année 2000.

Sous quel
signe sommes-nous nés ?
Ces chiffres,
exprimés en %, montrent une répartition quasi parfaite
Remarquons tout de même qu'en tête arrivent les filles
"vierges" et les garçons "bélier",
alors que pour l'ensemble se sont les Deum nés sous le
signe du "verseau" qui dominent la situation !
En y regardant
d'un peu plus près, on trouve quelques caractéristiques
des naissances "Deum" ! Le garçon préfère
venir au monde le 6 du mois alors que la fille choisit le 28 !
Si le garçon hésite entre les mois de mars et avril,
la fille a un léger penchant pour septembre. Mais avril
ne lui déplaît pas non plus... C'est donc fort logiquement
qu'avril a entendu le plus de "Deum" brailler pour la
première fois. Près de 10% des enfants sont en effet
nés au cours de ce mois contre un peu plus de 7% seulement
en juillet qui est le mois le moins fécond. Mais les différences
ne sont vraiment pas énormes...
Si on poursuit les déductions, le garçon idéal
est donc né un 6 mars ou un 6 avril, et la fille rêvée
est venue au monde un 28 septembre ou un 28 avril.
En fait, neuf garçons sont nés un 6 mars et dix
un 6 avril, alors que sept filles sont venues au monde un 28 septembre
et neuf un 28 avril.
Nous connaissons
les dates de naissances exactes de 3 315 enfants nés
"Deum". La logique veut donc qu'environ neuf naissances
aient eu lieu chaque jour de l'année. Le tableau suivant
précise les jours de l'année qui ont enregistré
le moins et le plus de naissances.

Des
jours de l'année choisis pour naître
Deux dates
retiennent notre attention :
- Le 27
octobre qui n'a vu naître qu'une seule personne portant
notre nom. Même le 29 février fait mieux avec deux
naissances.
- Le 18
décembre qui est de loin le jour anniversaire le plus
fêté dans notre famille.

Mais
où sont donc nés tous ces petits "Deum"
? Nous avons dressé, à partir de nos données,
une liste de villes et villages qui ont vu naître nos
enfants. Comme le répertoire est très long, nous
nous contentons d'indiquer ici, les localités qui ont
vu naître le plus grand nombre de "Descendants de
Guillaume Deum" :

Durant un
siècle et demi, notre nom est invariablement orthographié
Deum. C'est à partir de 1702 que certains prêtres
commencent à remplacer Deum par Deom mais le premier Deom
se trouve dans les registres de la paroisse de Longlier à
l'occasion du baptême, célébré en 1667
et rédigé en latin, d'Évrard fils de Noël
Deom et de Marguerite Plainchamp de Menugoutte. Deome apparaît
avec le baptême, le 6 juin 1746, de Jean en l'église
de Léglise également transcrit en latin dans le
registre. On passe alors indifféremment de Deum à
Deom ou Deome et inversement...
Remarquons enfin, une fois de plus, que les accents n'étaient
que très rarement utilisés. Nous n'en tiendrons
donc pas compte.
Le graphique traduit l'orthographe des nouveau-nés à
travers les siècles et permet de voir son évolution.
Dans les divers nous avons placé Dehum, Dehomme, Déon,
etc.

Sous
quel nom sommes-nous nés ?
[425]
Respectivement Namur, Liège, Mons, Louvain,
Tournai.
[426]
Sur le panneau on a dissimulé le "O"
sous une tache de peinture noire ; en flamand, Luxembourg s'écrit
en effet Luxemburg...
[427]
A. E. Arlon : "Justice Neufchâteau",
n°2018 du 10.4.1778.
[428]
A. E. Arlon, "Jugements Neufchâteau",
n°1851-1852 page 35 verso.
[429]
C'est l'usage répété des répertoires alphabétiques
qui a fini par provoquer l'inversion.
[430]
Dom : du latin dominus, maître. Titre donné
à certains religieux.
[431]
Pierre-Hubert Déom est né le 26.11.1812 et
son père Jean, le 14.4.1776 à Lavaux. Jean-Baptiste Déome est
né le 23.7.1794 à Nivelet alors que Gilles-Joseph est venu au
monde le 27.4.1792 à Nivelet.
[432]
Ce n'est pas un bridge, pont en anglais, que
pose un dentiste québécois mais un pont. Dans le même contexte,
c'est un "ARRÊT" que trouve l'automobiliste au croisement
de deux routes et non un "STOP".
[433]
Renseignements aimablement fournis par l'auteur
de l'invention.
[434]
Wilhelm et William sont les traductions littérales
allemande et anglaise de Guillaume.
[435]
L'aïeul commun des 2 branches est Hubert Déom,
né à Louftémont en 1758.
[436]
Voir notariat Albert Clément de Neufchâteau
n°4649 du 3.11.1905.
[437]
A. E. Arlon : "Œuvres
de loi" de Mellier n°1562 page 336 du 13.9.1728. Il s'agit
de Marguerite Deum née le 22.10.1689 à Gennevaux.
[438]
A. E. Arlon : "Justice de Neufchâteau",
n°1919, page 12 du 13.4.1706.
[439]
A. E. Arlon : "Justice de Paliseul"
n°2122, page 189 recto verso du 6.4.1683. Concernant Saussure,
il s'agit de Carlsbourg.
[440]
Il s'agit du "Répertoire de Montoire"
de Jean Robert, édité par la Fédération des Familles Chartier,
1987.
[441]
Recherches faites à Blois aux A.D. de Loir-et-Cher
par Françoise et François Déom de Villemomble que nous remercions.
[442]
Mellier fut une commune de l'an 1800 (an VIII
de la République) au 31.12.1976 et comprenait aussi Rancimont
et Thibessart. La commune d'Assenois qui englobait également Bernimont,
Cousteumont, Habaru, Lavaux, Les-Fossés, Naleumont, Nivelet et
le Sart eut le même destin. Durant ce temps, Léglise se limitait
alors à Léglise, Gennevaux, Wittimont et Narcimont.
[443]
Aucune virgule ne sépare les prénoms
des enfants sur l'acte de baptême.
[444]
Origine de ce patronyme : fèvre, c'est
à dire forgeron en ancien français. Lefèbvre
donna aussi Lefébure avec mauvaise lecture du "u"
pour "v".
[445]
Registres de procès-verbaux de découverte
(Reg. 33, page 450 et reg. 59, n° 447). "Archives personnelles",
lettre n°1704 du 1er décembre1998 et la
réponse du 23.12.1998 du Centre Public d'Aide Sociale de
Bruxelles.
[446]
On note ici une confusion avec le patronyme
flamand DOEM très répandu en Belgique.
[447]
La dernière est née en 1895 à
Gogney.
[448]
La dernière est née en 1913 à
Niederstinzel.
[449]
Le dernier est né en 1780 à Mellier
!
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